Tous les étés, nous allions avec ma famille en vacances à Sochi, célèbre station balnéaire de la mer Noire.
Un peu en retrait des grandes plages de galets gris, se trouvaient des échiquiers géants.
C'est là, les matins, où je passais des heures à jouer contre des adultes. Comme je battais souvent mes adversaires, qui me rendaient parfois plusieurs décennies, je devenais vite l'attraction de ce microcosme.
Mon père était bien évidemment très fier, car c'est lui qui m'avait appris à jouer.
En tant que médecin, il me surveillait pour m'éviter une trop longue exposition au soleil, et décidait quand il était temps d'arrêter pour aller me baigner.
Les soirs, nous nous promenions dans le grand parc "Riviera" de Sochi, et après quelques tours de manèges nous nous rendions dans le pavillon des échecs pour y jouer un tournoi de blitz quotidien. Là ce n'était pas que des joueurs de plage, il y avait de très forts joueurs !
Même si je ne gagnais pas beaucoup de partie, leurs compliments m'encourageaient.
Sur la photo, vous apercevez également ma soeur, Olessya, qui était trop petite pour bouger les grosses pièces des jeux de plage. Elle adorait regarder les parties d'échecs et c'est d'ailleurs comme ça, à 4 ans, qu'elle apprit à jouer en observant mes parties que je faisais avec notre père.
Cela ressemble fort à la légende de Capablanca suivant laquelle, ce génie des échecs apprit à 4 ans également les règles du jeu.
L'exemple de ma soeur prouve que c'est tout à fait possible et que cela ne mène pas forcément à une brillante carrière dans le jeu d'échecs !
Un peu en retrait des grandes plages de galets gris, se trouvaient des échiquiers géants.
C'est là, les matins, où je passais des heures à jouer contre des adultes. Comme je battais souvent mes adversaires, qui me rendaient parfois plusieurs décennies, je devenais vite l'attraction de ce microcosme.
Mon père était bien évidemment très fier, car c'est lui qui m'avait appris à jouer.
En tant que médecin, il me surveillait pour m'éviter une trop longue exposition au soleil, et décidait quand il était temps d'arrêter pour aller me baigner.
Les soirs, nous nous promenions dans le grand parc "Riviera" de Sochi, et après quelques tours de manèges nous nous rendions dans le pavillon des échecs pour y jouer un tournoi de blitz quotidien. Là ce n'était pas que des joueurs de plage, il y avait de très forts joueurs !
Même si je ne gagnais pas beaucoup de partie, leurs compliments m'encourageaient.
Sur la photo, vous apercevez également ma soeur, Olessya, qui était trop petite pour bouger les grosses pièces des jeux de plage. Elle adorait regarder les parties d'échecs et c'est d'ailleurs comme ça, à 4 ans, qu'elle apprit à jouer en observant mes parties que je faisais avec notre père.
Cela ressemble fort à la légende de Capablanca suivant laquelle, ce génie des échecs apprit à 4 ans également les règles du jeu.
L'exemple de ma soeur prouve que c'est tout à fait possible et que cela ne mène pas forcément à une brillante carrière dans le jeu d'échecs !